2024
(France Loisirs)
Grand format
(éd. De Borée)
Grands caractères
(éd. Gabelire)
Comme une brise d'été
Les exploits sportifs passés d’Alice sont-ils le seul motif qui pousse Lina, jeune journaliste, à venir l’interviewer ?
Alice, ancienne institutrice ayant gravi tous les sommets de plus de 4000 mètres des Alpes françaises, vit recluse avec son mari dans un petit village de haute Maurienne. Lina Derrien vient un jour la trouver pour lui consacrer un article dans un magazine de montagne. Au fil de leurs entretiens, l’alpiniste chevronnée s’aperçoit que la journaliste semble plus intéressée par ses origines familiales que par ses exploits en altitude. Mais Alice n’est pas femme à se raconter si facilement, d’autant plus qu’elle préfère ne pas lever le voile sur certains passages douloureux de son existence…
Haute Maurienne
Bretagne
Livre d'or
* * *
Bonjour Alain,
Le week-end dernier, j’ai emmené des amis sur le chemin du Petit Bonheur que je parcours très souvent, jusqu’à Chantelouve d’en haut, hameau que j’ai eu envie de peindre. Ce que j’ai fait les deux jours suivants.
En descendant à Modane, je suis passé à la librairie « histoire de lire » qui m’avait mis de côté ton dernier roman, ouvrage que j’attendais avec impatience de parcourir, curieux de voir le regard que tu portais sur cette vallée dans laquelle j’ai planté mes racines, il y a plus de quarante ans.
J’aime bien ta couverture, très représentative de cette haute Maurienne, à la fois rude et douce, simple, nature et sans artifices. Ces lourdes lauses, clouées sur les charpentes, résistant à tout, protectrices des hommes et des âmes, très représentatives de ce petit hameau de l’Écot.
Un premier chapitre pour poser le décor, rentrer dans l’histoire et faire les présentations de ces quatre personnes qui vont vite devenir des compagnons de vie et nous entraîneront avec eux sur les chemins de l’Histoire, d’un bout à l’autre de la France.
J’ai reconnu chacun de ces chemins, de ces sommets, de ses lacs, troublé de suivre des personnages fictifs, rendus terriblement vivants, sur des terres qui sont devenues les miennes.
J’ai apprécié la fidélité de tes descriptions, de tes parcours. J’ai reconnu l’acuité et la poésie de ton œil de photographe, ta vision sensible et profonde du regard que tu portes sur nos semblables.
Je sais que tu as fait un gros travail de recherche en amont, et que tu as du beaucoup randonné dans cette vallée et tout autour.
Tu aurais pu tricher, caricaturer ou déformer la réalité de cette région et des gens qui y vivent. Tu ne l’as pas fait, il n’y a aucun doute là-dessus.
C’est ce qui m’a permis de me lâcher, de suivre ton récit, sans appréhension ni jugement, de poser mes pas dans les traces des tiens et de ceux de Lina, Alice, Loïc et Félix.
J’ai connu un Félix à Bonneval, qui lui ressemble étrangement.
Je te suis reconnaissant de ta sensibilité et de ta sincérité.
Tu as mis ton écriture au service de tout cela en y ajoutant de la proximité, de la maturité et beaucoup d’élégance.
Une dernière chose, importante à mes yeux : Il y a deux personnages majeurs supplémentaires dans ce roman, qui prennent parfois le pas sur les héros du récit.
D’abord la nature, riche à elle seule de toutes les émotions, véritable mère de nous tous, consolatrice première de nos peines et témoin privilégié de nos joies. J’ai toujours trouvé que cette vallée avait la forme de deux mains jointes, ouvertes vers le ciel, rondes et accueillantes comme un berceau.
L’autre acteur de ce livre est celui qui l’a imaginé et créé, qui a donné vie à ces « characters », comme disent les Anglo-saxons, celui qui leur a donné ses propres émotions, ses propres expériences de vie, et qui s’y est attaché très probablement.
Je me suis efforcé de ne pas le lire d’un seul coup, pour mieux le savourer, ne pas le finir trop rapidement. J’ai relu des passages, des descriptions, comme les premiers souvenirs d’une belle expérience.
Ci-joint la photo de l’aquarelle évoquée plus haut.
Bien amicalement à toi,
Vincent Lecarme (09/07/2023)
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Bonjour, Alain.
Je viens de terminer ton dernier roman « Comme une brise d’été. » Fascinant… Merveilleux récit ! Les quatre personnages sont attachants, je dirais comme si je les avais connus… L’intrigue m’a portée en haleine jusqu’à la fin du livre, et c’est avec nostalgie que j’ai quitté Alice, Lina, Loïc et Félix, « Le montagnard qui m’a bouleversé et émerveillé »… Ils m’étaient devenus si familiers durant tout le récit ! J’ai parcouru les montagnes également grâce à ta plume limpide et tes descriptions fabuleuses dans des lieux superbes. Le dénouement a été un soulagement et une belle leçon de vie. Merci !
Anne-Marie Suavet (15/10/2023)
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Quelle belle histoire pleine de rebondissements qui vous tient en haleine de la première à la dernière page ! Tellement d’amour qui s’en dégage, de respect et de pardon ! Bravo pour ce nouveau roman.
Christine Catty (21/05/2023)
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Très belle littérature poignante !
Avec son exquise écriture, Alain Pyre allie suspens, évasion, générosité, amitié et amour, et manie avec dextérité les évènements de deux époques, tout au long de l’intrigue. Un magnifique récit qui m’a entraînée, en compagnie de personnages attachants, dans une myriade d’émotions et qui m’a fait voyager, à travers de magnifiques descriptions, dans deux splendides régions que rien ne relie, si ce n’est l’histoire de l’héroïne, la Maurienne et la Bretagne. Très beau roman touchant, plein d’espérance, qui m’a soutiré quelques larmes ! Merci pour cette splendide narration.
Catherine Cormontagne (04/06/2023)